mardi 6 novembre 2012

Venezia (1)


Voilà donc la fameuse...
Je pense que je ne suis pas le seul, Venise fait partie de ces destinations dont on entend parler depuis l'enfance.
La ville des couples, glissants doucement sur les canaux, emportés par de longues gondoles et leurs gondoliers chantant "O solé mio". La place San Marco, avec ses pigeons si nombreux. Les masques et le carnaval.
Bref toute une série de clichés qui, certes, ont leur charme mais... comment dire. Je n'y suis pas allé à reculons, faut pas exagérer, mais j'avais une sorte d'appréhension. Est ce qu'une ville ne devient pas ce que les gens veulent y voir, finissant par incarner une idée que les agences de voyages ont implanté avec assiduité depuis des dizaines d'années ?

Je pensais à tout ça alors que le train qui m'y emmenait arrivait en gare. Il faisait nuit; je suis descendu sur le quai, suis sorti dans la ville.
Et mes doutes se sont envolés d'un seul coup de brise Vénitienne.

Une puissance onirique s'empare de vous en quelques minutes. Car cette cité n'est pas une ville, c'est faux. C'est un rêve. J'ai marché deux heures complètement au hasard, envoûté. Oui, tout était là comme dans les panneaux publicitaires, les canaux les gondoles les masques les pigeons et le reste.

Mais cette magie, cette âme insaisissable par les photos promotionnelles... j'exulte. Je me sens percuté par une force inattendue.

Lorsque je rejoins Aaron, je lui pose tout de suite la question pour savoir si je ne me fais pas un délire personnel. Mais non. Le charme a fonctionné tout autant sur lui, et sur les autres que je rencontre à ses cotés...

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