Me voici donc arrivé à Trieste, la dernière grande ville Italienne située à l'Est du pays. Regardez là, coincée entre la mer Adriatique et la frontière Slovène, et vous comprendrez que c'est un endroit spécial, la croisée des chemins entres des cultures et des peuples; un endroit qui à plusieurs reprises fut sur le fil du rasoir lorsque l'histoire scinda les nations et divisa les hommes...
Cela se voit au premier coup d'oeil : des grandes villes d'Italie celle-ci est différente. Grands immeubles de style Haussmannien, grandes façades de pierres blanches que longent les promenades du bord de mer, cafés au charme venu d'un temps d'autrefois et petits squares... A mon grand étonnement je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Bordeaux pendant mes premières balades... car oui, alors que je suis aux portes de ce que l'on qualifie souvent maladroitement d' "Europe de l'Est", le rapprochement entre les deux villes est parfois évident.
Pour la première fois depuis le début du voyage, j'ai pris un hôtel. Non, pas un dortoir d'auberge de jeunesse (celle de Trieste est fermée, et j'ai bien peur que les auberges de jeunesse des autres villes que je vais traverser seront également closes pour l'hiver...), mais bel et bien une chambre d'hôtel.
Un grand lit double, une salle de bain privée, le luxe d'être seul pour la première fois depuis le départ.
J'y resterai deux jours, avant qu'Alessandra ne me contacte via couchsurfing pour m'héberger dans sa collocation...
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