Le convoi s'arrête dans une petite bourgade pour une trentaine de minutes. Je descends de mon wagon et marche quelques minutes dans la poudreuse pour arriver en haut d'une colline. Et depuis le sommet je me laisse posséder par la beauté du paysage.
Dans le couchant je contemple les étendues infiniment blanches et lisses. Mon regard se perd de champs en champs, de vallons en vallons. Par milliers les reflets du soleil embrasent cet océan immaculé, ce pays désert et figé, vitrifié par la neige insatiable; pas un oiseau, pas un bruit : dans la campagne Bulgare l'hiver me salut de toute sa splendeur.
La joie s'empare de moi et ne me quitte pas jusqu'à mon arrivée à Plovdiv; elle sera de bon ton puisque cette ville a vraiment été l'une des belle surprise de ce voyage...
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