Deuxième plus grande ville de Bulgarie, Plovdiv est également connue pour être la plus ancienne ville d'Europe, et en général une des plus vieille du monde : des traces remontant à 4000 av J.C attestent de la présence humaine sur son sol...
La ville se développe et devient une cité Thrace importante. Elle verra défiler les empires au cour des siècles, pour toujours s'enrichir et devenir un point phare représentatif de nombreuses cultures.
Son architecture est variée, toujours belle. Le charme de la vieille ville est tout simplement formidable, s'y balader est une source de surprise constante. Un petit parc, un cloître superbement décoré, des maisons en bois de formes et de couleurs avenantes... et que dire des restes archéologiques qui pullulent ? Cirques et théâtres Romains, bains Ottomans; il est possible de trouver des tombes plusieurs fois millénaires au détour d'une rue pavée...
La ville à proprement parler est vivante, active, et il est agréable de se balader dans son centre, et ses nombreuses rues piétonnes. Quel changement après Sofia !
Je suis hébergé par un jeune mec qui vit avec sa soeur. Il sont loin d'être riches : le seul chauffage portatif de la maison, le frangin l'a installé dans la chambre de sa petite soeur. C'est donc le seul endroit chaud de l'appartement. Je dors dans la pièce principale avec Yordan : couverts des pieds à la tête et enfouis dans les couvertures. La température dans l'appartement varie de 5 à 10°, mais cela n'a aucune importance. Ils sont tellement chaleureux avec moi, tellement généreux; je me sens comme un membre de cette petite famille. Les parents sont loin, et Yordan, 22 ans, bosse dans un super-marché pour payer ses études et celles de Stephanie, la petite soeur de 16 ans. Il étudie l'agronomie, et elle le tourisme. Il faut voir son niveau d'anglais, à la petite, surtout comparé au standard Bulgare !
On cuisine ensemble tous les soirs, et ils me font découvrir un peu plus de recettes Bulgares. La simplicité de leur accueil et la bonne humeur de leur foyer me permettent de passer une semaine formidable à leur côté...
jeudi 10 janvier 2013
Bulgarie (2) : départ pour Plovdiv
Partir de Sofia. Comme une bouffée d'air après m'être par moments senti captif de la capitale Bulgare. Le train qui fume doucement le long du quai me semble être la promesse d'un nouveau départ. "Encore".
Le convoi s'arrête dans une petite bourgade pour une trentaine de minutes. Je descends de mon wagon et marche quelques minutes dans la poudreuse pour arriver en haut d'une colline. Et depuis le sommet je me laisse posséder par la beauté du paysage.
Dans le couchant je contemple les étendues infiniment blanches et lisses. Mon regard se perd de champs en champs, de vallons en vallons. Par milliers les reflets du soleil embrasent cet océan immaculé, ce pays désert et figé, vitrifié par la neige insatiable; pas un oiseau, pas un bruit : dans la campagne Bulgare l'hiver me salut de toute sa splendeur.
La joie s'empare de moi et ne me quitte pas jusqu'à mon arrivée à Plovdiv; elle sera de bon ton puisque cette ville a vraiment été l'une des belle surprise de ce voyage...
Le temps superbe m'a permis de découvrir aisément Plovdiv pendant une semaine
Le convoi s'arrête dans une petite bourgade pour une trentaine de minutes. Je descends de mon wagon et marche quelques minutes dans la poudreuse pour arriver en haut d'une colline. Et depuis le sommet je me laisse posséder par la beauté du paysage.
Dans le couchant je contemple les étendues infiniment blanches et lisses. Mon regard se perd de champs en champs, de vallons en vallons. Par milliers les reflets du soleil embrasent cet océan immaculé, ce pays désert et figé, vitrifié par la neige insatiable; pas un oiseau, pas un bruit : dans la campagne Bulgare l'hiver me salut de toute sa splendeur.
La joie s'empare de moi et ne me quitte pas jusqu'à mon arrivée à Plovdiv; elle sera de bon ton puisque cette ville a vraiment été l'une des belle surprise de ce voyage...
Le temps superbe m'a permis de découvrir aisément Plovdiv pendant une semainemercredi 2 janvier 2013
Sofia (София) : quelques photos
Vous pouvez admirer le beau temps et les couleurs chatoyantes !
Le quartier ministériel dans le centre-ville
La petite église Russe de Saint-Nicola, fort charmante
La cathédrale Orthodoxe Alexandre Nevski, une des plus grande du monde. Bâtie en l'honneur des soldats Russes morts pour combattre l'occupation Ottomane, sa construction s'achève en 1912. Sa coupole principale est dorée ã l'or fin.
Les Halles du marché couvert de Sofia. Produits frais, traiteurs, vêtements, camelote en tout genre. Tout mignon.
La gare de Sofia (et du SOLEIL)
Le hall de la gare
Vous trouvez pas que ça donne envie de chanter la marche impériale de Star Wars ? Personnellement je pense que ça pourrait être le palais de Darth Vador.
Bulgarie (1) : Sofia
Ça fait maintenant quelques jours que j'essaie de me mettre à l'écriture de cet article sur Sofia. Et à chaque fois j'écris, j'efface, j'y repense, et je ferme la page...
Autant ne pas tourner autour du pot, je n'ai pas aimé cette ville. Je me suis senti seul dans ses long boulevards gris, dans son centre peu accueillant pour les piétons. La neige est abondante, et capture de sa blanche froideur chaque brin d'herbe. Le sol partout verglacé, ce fut un effort presque constant de ne pas glisser et me retrouver à terre. Le vent et la neige jouent de concert : elle vous recouvre en une minute, il vous fouette le visage et vous fais courber l'échine. Quand finalement la neige cesse de tomber, elle se transforme en boue, en glace noire et sale.
Je suis nostalgique de la Serbie et le regrette, mais me sens absent. Et si la ville est belle alors ma subjectivité est telle qu'elle empêche cette beauté de trouver grâce à mes yeux. Le centre me parait impersonnel, les grands bâtiments ministériels froids et sans grand intérêt. Et dès que je tourne dans une petite rue, je trouve les trottoirs défoncés, les murs vieux et sales, les cours intérieures tristes.
Heureusement pour égayer ce tableau je dîne le soir avec Darina. Elle m'héberge dans un grand appartement de la banlieue de Sofia. Ingénieure chez Hewlett Packard (mais si, vous savez, les ordinateurs HP), elle rentre tard et n'est donc pas très disponible. Je lui cuisine des plats français, ou nous sortons pour profiter de la gastronomie Bulgare. Elle adore le vin et me fait découvrir des crus locaux, pour la plupart très agréablement surprenant ! En me renseignant un peu j'apprends que Dyonisos (Bacchus, le dieu du vin et de la vigne lui-même) serait originaire de Bulgarie ! Il n'y a alors rien d'étonnant à ce que je trouve des crus qui soient à mon goût...
Heureusement mon vague à l'âme s'estompe après quelques jours, et je peux même profiter de quelques éclaircies...
Autant ne pas tourner autour du pot, je n'ai pas aimé cette ville. Je me suis senti seul dans ses long boulevards gris, dans son centre peu accueillant pour les piétons. La neige est abondante, et capture de sa blanche froideur chaque brin d'herbe. Le sol partout verglacé, ce fut un effort presque constant de ne pas glisser et me retrouver à terre. Le vent et la neige jouent de concert : elle vous recouvre en une minute, il vous fouette le visage et vous fais courber l'échine. Quand finalement la neige cesse de tomber, elle se transforme en boue, en glace noire et sale.
Je suis nostalgique de la Serbie et le regrette, mais me sens absent. Et si la ville est belle alors ma subjectivité est telle qu'elle empêche cette beauté de trouver grâce à mes yeux. Le centre me parait impersonnel, les grands bâtiments ministériels froids et sans grand intérêt. Et dès que je tourne dans une petite rue, je trouve les trottoirs défoncés, les murs vieux et sales, les cours intérieures tristes.
Heureusement pour égayer ce tableau je dîne le soir avec Darina. Elle m'héberge dans un grand appartement de la banlieue de Sofia. Ingénieure chez Hewlett Packard (mais si, vous savez, les ordinateurs HP), elle rentre tard et n'est donc pas très disponible. Je lui cuisine des plats français, ou nous sortons pour profiter de la gastronomie Bulgare. Elle adore le vin et me fait découvrir des crus locaux, pour la plupart très agréablement surprenant ! En me renseignant un peu j'apprends que Dyonisos (Bacchus, le dieu du vin et de la vigne lui-même) serait originaire de Bulgarie ! Il n'y a alors rien d'étonnant à ce que je trouve des crus qui soient à mon goût...
Heureusement mon vague à l'âme s'estompe après quelques jours, et je peux même profiter de quelques éclaircies...
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