mardi 16 octobre 2012

Torino

Bon, mon train pour Turin s'est avéré être... un bus. Merci la SNCF, c'est vrai qu'en même temps avec les tarifs si honnêtes que vous proposez vous pouvez bien parfois omettre certains détails...
Je le dis haut et fort : j'emmerde la Société Nationale des Chemins de Fer, et c'est réciproque.
Bref.
Malgré l'espace Shengen, un flic vérifiait toutes les cartes d'identité à la montée dans le bus, et à la frontière les carabinieri ont fouillé les soutes avec un chien renifleur... Europe, Europe, ta libre circulation est bien étrange...

Andrea est venu me chercher à la gare, et c'est avec grand plaisir que j'ai repris contact avec Torino ! Les images se superposaient aux souvenirs de mon premier passage, il y a quelques années, quand j'étais allé voir Paul.
Le soir même je renouais également avec une tradition fort plaisante : il aperitivo. Un verre, et un buffet à volonté avec légumes marinés, fromages, pizzas, pâtes, etc... Un régal.
Andrea parti rejoindre sa copine, je suis allé boire un verre avec Francesco et Laurent, deux de ses trois colocataires. Cafetino, birra, grappa ! Ambiance détendue, rires, discussions multi-langues en tout genre.

Le lendemain (13 Octobre), Andrea et moi sommes allés au marché de Porta Palazzo, le plus grand de Torino, et un des plus vastes d'Europe.
Quel bel endroit. Grouillant de monde et de produits de toutes sortes, les étals crachent leurs couleurs leurs odeurs délicieuses. Ça gueule, ça s'engueule, et tout n'est que viandes, fromages, légumes, pâtisseries...
L'Italie est vraiment un pays de bouffe je crois, et ça ne déplaît pas. Je me suis empressé d'acheter un gros morceau de parmesan. J'ai découvert une sorte de saucisson calabrais épicé, un vrai délice.

Le soir Andrea m'a invité à une soirée franco-italienne. J'y ai quand même croisé une nana du lycée Magendie, faut le faire.
Pour finir la soirée, descente au Murazzi. Au bord du Po, les arcades abritent une tripotée de bars, de clubs, de boîtes, etc... noir de monde. L'ivresse comme mot d'ordre. En France un tel endroit serait aujourd'hui inconcevable, la volonté sécuritaire aurait tôt fait de réguler tout ça...

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