Deux heures de stop plus tard, toujours bredouille. Quelques sourires de conducteurs, souvent de l'indifference...
Encore un poil déshydraté par ma nuit de départ, je suis allé boire un café dans un petit troquet non loin de là.
Après avoir discuté avec le patron quelques minutes, je suis retourné faire le pied de grue pendant une heure...
Le bras et le sourire étaient crispés, les gouttes de pluie qui se montraient de temps en temps tombaient maintenant en rythme régulier.
Déçu, mais conscient que ce genre d'aléas se reproduirait et ne devait pas me décourager, je me mis en route pour la gare de Vienne.
Deux trains, deux heures et 20€ plus tard, j'arrivais enfin à Grenoble...
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